Voici un résumé du rapport « Place du numérique dans les associations ». Il s’agit de la troisième édition d’une étude nationale menée tous les trois ans par « Solidatech » et « Recherches & Solidarités ». Ils ont enquêté auprès de 2500 responsables d’associations 1901 pour suivre l’évolution de leurs pratiques numériques. Vous pensez bien que l’utilisation des moyens de communications modernes par le monde associatif est au cœur de mon travail pour la communauté Choupy. Ces statistiques me servent à adapter les services de Choup.online à vos besoins. Parce que vous allez vous reconnaitre dans ceux qui ont répondu à l’enquête.

En revanche, pour vous en tant que bénévole, cette étude représente une simple information pour guider votre communication dans le bon sens.

Alors aujourd’hui je vous fais gagner du temps !

J’ai lu pour vous le rapport de 97 pages, bardé de chiffres et de conclusions avec des mots pénibles à lire. Mais vous, en quelques minutes de lecture, vous aurez l’essentiel. Le numérique est surtout vu comme un outil pour gagner du temps et ainsi compenser le manque de bénévoles.

Le Choup-blog et cette veille bibliographique sont là pour cela.

Le problème humain

 

D’ailleurs le problème humain est celui qui vient en premier à 57% pour le développement des moyens de communication modernes, c’est-à-dire numériques.

 Vaincre les réticences

Combien de fois, puis-je entendre un bénévole dire « Cela ne  sert à rien ! » ?

Un apriori contre les moyens de communication modernes qui a la peau dure, alors que les exemples se multiplient et prouvent la force du numérique sur les méthodes traditionnelles, comme flyers et affiches, voir brochures.

Vaincre les incertitudes

On dirait qu’Internet est une notion élastique dont la perception peut être parfois lointaine ou parfois très proche sans lien avec la réalité.

Autant il parait naturel à certains d’aller sur internet pour vérifier les heures d’ouverture du magasin du bout de la rue ou de jeter un œil à la carte du restaurant le plus proche, autant ils trouvent des fausses excuses pour ne pas utiliser les moyens de communication modernes quand il d’agit de faire connaitre leur association et leurs activités.

 « Notre action est locale, pas  besoin d’internet ». Un raisonnement qui oublie que « Internet est aussi chez vos voisins ».

Vaincre les inquiétudes

La grande crainte de ceux qui sont débordés est l’éternel « On va perdre du temps ».

Etant en double activité professionnelle en plus de mon engagement associatif, je comprends tout à fait cette crainte. Au début, c’est vrai qu’il faut prendre du temps pour s’approprier l’outil et les différents moyens de communication modernes. Mais je vous garantis qu’une fois que les nouvelles habitudes sont acquises, tout le monde se demande comment on faisait avant ! Et en plus on rattrape le retard pris pendant l’apprentissage puis ensuite on gagne du temps. Vous former est un investissement sur l’avenir.

Le tout c’est de s’y mettre avec détermination.

Voici une simple observation parmi les structures que j’accompagne dans leur communication digitale. Ils arrivent tous débordés. Absolument tous. Puis rapidement deux profils se distinguent :

D’abord ceux qui décident d’arrêter leur course contre la montre. Ils marquent une pause pour mettre en place une  stratégie de communication et des outils efficaces adaptés aux moyens de communication modernes. Très rapidement, leurs nouvelles méthodes de travail leur libèrent du temps pour ce qui leur tient à cœur, leur activité principale.

Le deuxième groupe ne prend jamais le  temps de mettre en place des moyens de communication modernes et ne sortent jamais de leur spirale asphyxiante. Je suis désespérée de les voir se noyer en repoussant la bouée que je leur tends.

 

Parmi les craintes justifiées des néophites, celle de transmettre une fausse nouvelle sur Internet est une réalité à ne pas négliger. Le seul remède étant la formation et la prudence.

Vaincre le manque de connaissance

Voilà une fausse excuse qui me met toujours en colère : « On ne sait pas faire »…. Comme si on ne pouvait pas apprendre !!

Les  moyens de communication modernes ne sont pas une question d’âge. Ma grande-tante de 86 ans est sur Facebook tous les jours. Bien sûr, un professionnel de la communication trouverait plein de problèmes à ses publications mais Odette s’en fiche. Elle veut juste garder le contact avec sa famille et les excellents moyens de communication modernes lui permettent d’être au cœur de l’actualité pour ses proches.

En revanche, en tant qu’association à but non lucratif, votre communication digitale ne peut se contenter d’être ludique. Le temps que votre bénévole y consacre doit être efficace et rentabilisé. Un des  grands avantages des moyens de communication modernes est sans contexte leur flexibilité horaire et leur accès depuis n’importe où. Ainsi, le responsable de la communication peut s’y consacrer quand et où cela lui convient.

D’ailleurs sur ce dernier point, j’observe un grand danger : celui des bénévoles qui croient savoir utiliser les différents moyens de communication modernes mais ne le font pas correctement. En effet la facilité d’emploi est trompeuse et beaucoup confondent la mise en ligne d’une photo ou d’un texte avec une stratégie de communication efficace. Sans parler de ceux qui nuisent à l’E-réputation de l’association par des publications inappropriées. Donc, la technique en soi ne suffit pas. Une bonne maitrise du fameux algorithme et de son corolaire, le moteur de recherche Google et donc du reférencement, permet d’améliorer la communication externe. De plus, connaitre les codes en usage sur les médias sociaux participe à la notoriété et à une bonne image de marque de votre structure. En conséquence, établir un plan de communication est indispensable pour obtenir des résultats. C’est pour cela que petit à petit, je  mets  en ligne des formations dédiées aux moyens de communication modernes comme « Comprendre comment fonctionne Instagram ».

Site Internet et réseaux sociaux

 

J’évoque ces deux supports de communication ensemble parce qu’à mon avis ils forment un duo à pouvoir exponentiel. A condition que chacun serve à mettre l’autre en avant.

Site internet

Le chiffre choc : 71% des associations ont un site internet …. Et beaucoup le confondent avec le Graal !! On ne répètera jamais assez qu’un site ne communique pas pour vous. Surtout qu’il est rarement bien référencé sur Google.

Vous pouvez mettre votre plus belle robe de soirée, tant que vous resterez dans votre salle de bain, cela ne sert à rien. Pour rencontrer le prince charmant, il faut aller au bal !

Summum des moyens de communication modernes, un site n’est pourtant qu’une robe de soirée sur un cintre.

Atteindre vos objectifs nécessite que vous alliez plus loin dans votre démarche digitale. A minima, lancez une campagne de communication pour annoncer l’existence de votre site internet.

Sans oublier qu’un site Internet est une sorte de vitrine, plus ou moins fixe. Pour compléter son contenu et attirer des lecteurs, créer un blog pour l’association est une bonne idée.

Les réseaux sociaux

Certaines associations en ont conscience et 67% utilisent les réseaux sociaux avec la crainte avouée de briser le lien social.

Cette crainte est l’écho insidieux du discours diabolisé militant contre Internet et les moyens de communication modernes. Pourtant les récentes périodes de confinement national liées à la Covid-19 ont permis de mettre en avant les bénéfices des visioconférences pour les élèves avec leurs professeurs ou pour des amis à l’heure de l’apéritif.

A cette occasion, des associations ont tiré parti des moyens de communication modernes pour garder contact avec leurs adhérents et les fidéliser malgré l’arrêt des activités. Club d’escrime ou chorale, équipe de handball ou cercle littéraire, etc…l’imagination de certains a brisé toutes les barrières des moyens de communication modernes.

A chaque équipe de choisir son media de communication interne: le club d’art de ma fille a choisi Zoom alors que mon club de couture a préféré WhatsApp. Aucun n’est un meilleur outil de communication que l’autre. Le choix est entièrement guidé par votre objectif et les fonctionnalités disponibles.

 

Bien utiliser les réseaux sociaux, vous permet au contraire d’augmenter votre temps de disponibilité « en pleine  conscience ».

En effet, remplir un formulaire à la va-vite ou répéter quatre fois la même information ne crée aucun lien humain. C’est une interaction fonctionnelle. Du même niveau que « Passe-moi le sel » dans un vieux couple. Un vrai échange entre adhérents, bénévoles et bénéficiaires prend le temps de discuter de manière détendue autour d’un café. Pour avoir ce temps, il faut vous libérer de tout ce qui peut être gérer autrement, via les moyens de communications modernes justement.

Problème du savoir-faire

 

Le deuxième problème lié à l’humain pour que les associations accèdent aux moyens de communication modernes est celui des compétences. Dans 25% des associations, la gestion du numérique est entre les mains d’une seule personne.

Ce qui représente un grand danger pour l’association : elle est dépendante de cette personne, et n’a aucun contrôle, notamment qualitatif sur ce qui est réalisé.

Rappelez-vous l’adage : « Au pays des aveugles, le borgne est roi « .

Bien souvent, faute de choix, la mission numérique et les moyens de communication modernes sont confiés à la première et / ou seule personne qui a des « notions » ou qui veut bien s’investir sur le sujet. Néanmoins, restez vigilent et objectifs. Des compétences qui n’ont pas été mises à jour depuis des lustres ne valent plus rien. Les moyens de communication modernes évoluent plus vite que la mode. Vous n’achèteriez pas un jean patte d’éph’ alors ne confiez pas votre communication à quelqu’un qui a « bidouillé de l’informatique à l’époque de MS-DOS ».

C’est pour cela que je suis moi-même en formation professionnelle continue : pour réactualiser mes connaissances en temps réel et vous apportez que le meilleur des moyens de communications modernes.

D’autres confient ce travail aux plus jeunes, sous prétexte qu’ils sont « nés avec internet ». Mais être à l’aise avec les moyens de communication modernes ne signifie pas les maitriser. Savoir cuisiner une quiche ne vous transforme pas en chef gastronomique! D’ailleurs, pour être sûr de la qualité de votre communication, on peut vérifier ensemble lors d’un audit personnalisé où en est votre association dans sa communication globale. Si besoin je vous donnerai quelques pistes d’amélioration sans remettre en cause la mission du bénévole, dont vous avez tant besoin.

Pour exemple d’audit de vos supports de communication, le dossier détaillé que j’ai réalisé pour l’association Pacific Vapeur Club.

Le rôle des élus associatifs dans la communication digitale

 

Le rapport de cette étude insiste sur l’implication personnelle des élus associatifs (18% seulement) dans l’utilisation des moyens de communication modernes.

Elle dépend de la taille de l’association. Dans les grandes structures avec fédération, employés et nombreux bénévoles, les élus maitrisent moins les outils numériques, parce qu’ils n’ont pas besoin de s’occuper eux-mêmes de la communication interne et externe ou institutionnelle. Alors que dans les petites structures, selon le principe « C’est toujours les mêmes qui font tout », souvent les élus sont aussi les personnes référentes pour coordonner les différents moyens de communication modernes.

Ne pas mettre tous les œufs dans le même panier

Là aussi, cette habitude fragilise l’association en donnant toutes les formes de pouvoir, administration et communication, aux mêmes personnes. De plus tout ce travail cumulé par si peu de personnes les épuise au risque de les voir abandonner.

Seulement 4% des associations externalisent entièrement le travail numérique et les moyens de communication modernes auprès de professionnels de la communication. Pour exemple, mandater une spécialiste pour préparer une interview de bénévole. Le frein financier est important, mais comme répétait un de mes professeurs au CHU « Nous n’avons pas les moyens de faire des économies ». Il ne s’agit pas d’endetter votre association, mais d’investir pour gagner plus.

* Plus d’adhérents (73%),

* plus de temps (60%),

* plus de bénévoles (30%),

* plus d’argent (23%).

Voilà en effet, dans l’ordre à quoi sont utilisés les divers moyens de communication modernes et numériques dans les associations.

Choup.online a été créé exprès pour vous accompagner dans cette démarche !! Vous aider à vous faire connaitre, grâce à la publication d’une annonce et/ou d’une billetterie (réservation, vente, collecte) est la première raison de vivre de l’univers choupy.

Réfléchir avant d’agir

Si vous lisez le Choup-blog régulièrement, vous savez que je milite pour une vraie stratégie de communication. Les différents épisodes de la Choup-news vous guident  sur cette voie pour assurer une bonne communication.

Malheureusement environ 16% des responsables associatifs ne voient pas l’intérêt d’une telle démarche de communication globale. Leur utilisation des moyens de communication modernes est ponctuelle, décousue, de piètre qualité, voir trop tardive. Souvent je  constate l’absence d’une charte visuelle. Et en toute logique les résultats sont décevants pour 57% d’entre eux.

Alors que ceux qui adoptent une stratégie construite et de qualité en sont satisfaits à 94%. C’est logique : le numérique n’est qu’un outil, bien utilisé il fonctionne mieux. What else ?!

Une stratégie de communication en générale, et de plus est, communication numérique demande une vraie réflexion : état des lieux des moyens disponibles, liste des attentes concrètes, éventail des choix possibles, décision ferme et claire, mise en place patiente et efficace. Si vous vous sentez perdu dans la construction de votre stratégie, je peux vous accompagner pour chacune des étapes.

 

Site, réseaux sociaux, newsletter, vidéo, paiement en ligne, blog, formation: vos préoccupations sont mes sujets de prédilections pour que les contenus de Choup vous soient utiles. D’ailleurs voici, un autre article vous listant les différents supports de communication adaptés aux associations loi 1901.

La fracture sociale face aux moyens de communications modernes

 

Les chiffres de ce dossier confirme à quel point la France est en retard sur l’utilisation du numérique. C’est un peu tout ou rien : il y a ceux qui maitrisent vraiment, ceux qui bricolent et ceux qui disent « Je n’y comprends rien » sans essayer d’apprendre.

Au sein d’une association, ce décalage doit être un point de vigilance extrême. L’information collective doit arriver aussi à ceux  qui n’ont pas internet : et hop un panneau d’affichage ou un courrier postal. De sorte que ceux qui savent utiliser les moyens de communication modernes ont un rôle d’initiation important auprès des  autres. Inutiles de s’énerver contre cette adhérente qui confond mail et sms (J’ai !!) autant lui expliquer tranquillement (dix fois déjà…).

 

Cette étude souligne aussi que, bizarrement, les associations rurales utilisent moins les moyens de communication modernes alors que ce sont celles qui en tireraient le plus de bénéfices. De même avec les clubs sportifs qui se plaignent à grande échelle du manque de bénévoles mais qui mènent rarement une campagne de recrutement. Alors si vous connaissez une de ces associations, faites leur découvrir Choup.online, vous leur rendrez service !

Adoptez les moyens de communication modernes:

construisons ensemble votre plan de communication générale!

Hop, à vous la communication moderne!

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